Enrichis par l'expérience de 28 croisières, dont celle-ci déjà effectuée en mai 2011 sur l'Amadeus RHAPSODY, nous nous croyons en mesure de faire un bilan objectif de ce voyage sur votre bateau (5 ancres), qui je précise de suite s'est avérée décevante.
Hormis la restauration et les services hôteliers que nous avons trouvé parfait, nous avons été très déçus par le bateau, sa maintenance, l'organisation et les excursions.
En effet:
- Le bateau est très bruyant, au point qu'il est impossible de dormir dans les dernière cabines à l'arrière. Particulièrement les deux dernières cabines 347 et 349 qui se trouvent à bâbord arrière au raz de la cheminée d'échappement des moteurs (68 Décibels relevés dans ces cabines), elles sont invivables, tant par le bruit que par les vibrations, ceci même si la direction offre des boules Quiès. On ne trouve aucun commentaire sur ce sujet et il est pourtant difficile de croire que nous avons été vos uniques passagers à être indisposés par un tel inconfort.
- Pour compléter l'insalubrité de notre cabine, nous avons relevé une température de 33C°, soit 8°C de plus que la cabine d'à côté n° 349 où logeaient nos enfants. Le lendemain après nous être plaints à l'accueil, un employé s'est présenté, a bricolé le thermostat puis est parti aussitôt. Sans résultat évidemment nous sommes retournés à l'accueil le surlendemain, et cette fois c'est l'officier de service qui m'a raccompagné à la cabine. Il s'est contenté de couper la climatisation et m'a demandé de la laisser hors tension une dizaine de minutes puis de la remettre en route. Cette nuit la nous avons du passer la nuit avec la fenêtre ouverte dévoré par les moustiques. Ce n'est que le troisième jour, après avoir exposé nos griefs au Commissaire du bord, que le problème a été sérieusement pris en main et que la climatisation à été réparée.
- La table familiale de 4 qui nous avait été attribuée (n° A5), à tout bonnement été squattée le premier soir par deux couples sans scrupules (Cabines 231 et 233) qui ont changé de place (Leur table n° B3 River gauche ne leur convenant pas), qui ont fait un scandale dans la salle du restaurant en refusant de bouger. Ils ont cependant fini par avoir gain de cause, de sorte que nous avons été contraints de céder en nous voyant réattribuer leur table (Décision injuste mais surtout impardonnable de votre encadrement). Le pire est que l'attribution des cars d'excursion se fait en fonction des numéros de tables, ainsi à chaque excursion nous nous sommes retrouvés dans le mauvais car.
- Les escales sans escale. Si l'on ne souhaite pas souscrire à l'excursion prévue à l'escale, il s'avère impossible de descendre du bateau pour visiter la ville soi-même. En effet, dès l'arrivée à l'escale le bateau dépose les passagers partant en excursion, mais relève l'ancre immédiatement pour naviguer toute la journée et aller accoster une cinquantaine de kilomètres plus loin. Ainsi, aucune visite personnalisée ou à pied n'est possible. Le choix reste donc entre prendre l'excursion même si elle ne vous convient pas, ou bien de rester confiné à bord. Nous avons découvert cette lacune à la première escale de Roussé, mais cette pratique s'est malheureusement confirmée plusieurs fois durant la croisière.
- Le transfert Aller à partir de Strasbourg pour les passagers venant de Paris est pour le moins curieux, car il n'existe plus de liaison aérienne régulière Paris/Strasbourg, il ne reste donc que le train ou la voiture. Il serait probablement plus logique de faire un vol Paris/Bucarest puisque c'est le vrai point de départ. Le pire reste cependant le transfert Retour en car depuis Linz jusqu'à Strasbourg, soit 11 heures de route. Et comble de surprise, ce car fait un passage à l'aéroport de Munich qui assure de nombreux vols vers Paris. Un voyage éprouvant et inconfortable pour les passagers, majoritairement âgés ou handicapés.
Serge S.
publié le 08-09-2019